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Freue dich auf die Belohnung

Freue dich auf die Belohnung

3 Juni 2021

Eine Kurzgeschichte von Adrian Hofmann

„Das Leben ist ein Darminhalt!“ Ernestina kam wieder einmal übel gelaunt nach Hause, warf ihre Handtasche in eine Ecke und flätzte sich aufs Sofa….


„La vie, c’est de la m…. !“ Ernestina rentra à nouveau de mauvaise humeur, jeta son sac à main dans un coin et s’assit sur le canapé….


„Bringst du mir bitte eine Cola?“

„Ob er, ob sie oder es, du erntest immer, was du säst“, sagte Bernd und reichte ihr die Dose.

„Hattest du einen schlechten Tag? Sehr gut!“ sagte er weiter. „Dann kannst du ihn mit dem ersten Schritt akzeptieren und mit dem zweiten bereits in eine neue Richtung bringen.“

Bernd stellte ihre Laufschuhe vor sie hin. „Los, mache ein paar Schritte unter der Abendsonne und freue dich auf die Belohnung.“

„Pah, Belohnung“, blaffte Ernestina. „Du hast ja keine Ahnung, wie schlapp ich bin.“

Ihre Müdigkeit kam nicht von ungefähr. Ernestina suchte ihre Erfüllung und damit auch ihr Glücklichsein vor allem im Aussen. Sie war überall engagiert, wo es interessant war und die restliche Zeit suchtete sie auf irgendwelchen sozialen Netzwerken herum oder diskutierte mit sich selber.  Kam dann noch jemand auf sie zu, der von ihr ein offenes Ohr verlangte, war bei ihr der Ofen aus.

„Doch, ich weiss, wie schlapp du bist“, Bernd kannte das aus eigener Erfahrung. „Und ich weiss, dass du dich jetzt gerne auf das Leben freuen würdest.“

„Pah, Leben! Ich weiss schon gar nicht mehr, wie sich das richtig anfühlt.“

„Informiere dich zu deiner Motivation halt einmal über Stress- und Glückshormone“, sagte Bernd und steckte ihr zur Überbrückung einen Powerriegel hin.

Ernestina öffnete kauend ihr Notebook und surfte im Internet. Was sie da über Cortisol, Dopamin und anderes erfuhr, war interessant, aber noch erfreulicher war der Weg, der zur Belohnung führte. Der war nämlich nicht unbedingt steil und stotzig, sondern durchaus angenehm und vor allem machbar.

Ernestinas Laune verbesserte sich augenblicklich. Sie setzte sich auf, zog ihre Laufschuhe an und machte sich auf den Weg. Aber sie rannte nicht, sie ging. Beim Laufen ging ihr das Gelesene noch einmal durch den Kopf. Genügend Schlaf, angenehme Musik und Sonne. Die Ausschüttung der Glückshormone ist nach zwanzig Minuten Bewegung am höchsten und die Darmgesundheit kommt durch die Ernährung. Ernestinas Weg schlängelte sich langsam bergauf. Ihre Gedanken verblassten, ihr Selbstgespräch verstummte, sie spürte ihren Körper, bemerkte ihren Atem. Oben angekommen setzte sie sich auf die Bank unter der Linde und schaute in die Weite. Endlich war Stille. Es war 

Atem und Stille. Und aus beidem hörte sie leise das alte Segenswort:

„Ich bitte Gott, auf den sich unsere Hoffnung gründet, 

dass er dich in deinem Glauben, 

mit aller Freude und mit allem Frieden erfüllt, 

damit deine Hoffnung durch die Kraft des Heiligen Geistes

immer stärker und unerschütterlicher wird.“ 

Dann spürte Ernestina jene Freude in sich aufsteigen, die sie sonst allzu sehr im Aussen suchte.

Glücklich lief sie nach Hause, schwang begeistert die Wohnungstüre auf und rief:

„Hallo, Bernd, mein Schatz! Wollen wir zusammen etwas kochen?“

„Sicher“, meinte Bernd, öffnete den Kühlschrank und freute sich auf die Belohnung.

Text: Röm. 15.13


Réjouis-toi de la récompense

„La vie, c’est de la m…. !“ Ernestina rentra à nouveau de mauvaise humeur, jeta son sac à main dans un coin et s’assit sur le canapé. 

„Peux-tu m’apporter un coca ?” 

„Qu’on soit un homme ou une femme, on récolte toujours ce que l’on sème”, déclara Bernd en lui tendant une canette.

„Tu as passé une mauvaise journée ? Très bien !” continua-t-il. „Alors tu peux accepter ce premier pas et choisir de prendre une nouvelle direction pour ton prochain pas.” 

Bernd lui posa ses chaussures de course devant elle. „Allez, sors faire quelques pas au coucher du soleil et réjouis-toi de ta récompense.” 

„Pfoui, une récompense“, rétorqua fortement Ernestina. „Tu n’as aucune idée à quel point je suis faible.” 

Elle n’était pas fatiguée pour rien. Ernestina recherchait vigoureusement son bonheur et son épanouissement dans tout ce qu’elle pouvait. Elle était impliquée partout où elle trouvait un intérêt et le reste du temps, elle se nourissait des réseaux sociaux ou se parlait à elle-même. Et dans le cas où quelqu’un s’approchait d’elle avec une oreille attentive, la voilà qui fuyait. 

„Oui, je sais bien à quel point tu es faible”, répondit Bernd par expérience. “Et je sais que tu aimerais maintenant bien pouvoir te réjouir de la vie.” 

„Pfoui, la vie ! Je ne sais même plus comment la ressentir.”  

„Il serait bon de t’informer sur comment retrouver la motivation, notamment sur les hormones du stress et du bonheur.”, lui dit Bernd en lui offrant une barre vitaminée pour lui remonter le moral.

Ernestina alluma son Notebook et surfa sur internet tout en mâchant.  Ce qu’elle y apprit sur le cortisol, la dopamine et d’autres choses était intéressant, mais pas autant que ce qu’elle découvrit sur le chemin qui mène à la récompense ; un chemin par forcément raide et rempli d’obstacles, mais qui peut aussi être agréable, et surtout faisable. 

Aussi, l’humeur d’Ernestina s’améliora instantanément. Elle s’assit, mit ses chaussures de course et partit. Mais elle n’a pas couru, elle a simplement marché. Pendant qu’elle se promenait, elle se remémorait ce qu’elle avait lu : suffisamment de sommeil, de la musique agréable et du soleil. La libération d’hormones du bonheur atteint son maximum après vingt minutes d’effort et la santé des intestins vient de l’alimentation.

Alors que le chemin d’Ernestina montait progressivement, ses pensées et son discours interne se turent un instant et elle sentit son corps et prit conscience de sa respiration.  Arrivée au sommet, elle s’assit sur un banc sous un tilleul et regarda au loin. Enfin, il y eut un moment de silence. 

Juste sa respiration et le silence. 

Et entre les deux, elle entendit doucement cette parole de bénédiction : 

„Je prie que le Dieu de l’espérance vous comble de toute joie et de sa paix par votre confiance en lui. Ainsi votre cœur débordera d’espérance par la puissance du Saint-Esprit.”

Ernestina ressenti alors une joie profonde qui pour une fois venait de l’intérieur, alors qu’elle avait pour habitude de la chercher à l’extérieur. Toute heureuse, elle courut chez elle, ouvrit la porte de l’appartement et s’exclama avec enthousiasme :  

„Salut, Bernd, mon chéri ! Est-ce qu’on cuisine quelque chose ensemble ?“

„Biensûr“, répondit Bernd en ouvrant le frigo et en se réjouissant de la récompense. 

 

Avec toute mon amitié

Adrian Hofmann

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